Cette review est vraie. Le jeu n'est pas l'un des meilleurs jeux auquel j'ai joué de toute ma vie. Une seule phrase sur ces trois est fausse.

Jour 26... Encore une longue journée, une dernière peut-être. J'ai compris des choses, mais les jeux sont de plus en plus difficiles... Encore une voie sans issue... Heureusement, le petit carnet que je griffonne de formes, de grilles, de mots... m'aide à garder l'esprit clair. Tout ça doit avoir un sens. Je mange une pomme, et je continue de creuser. Edit : il y a quand même des mécaniques très difficiles et frustrant (avoir la bonne RNG pour mettre en place les bonnes salles et avoir des ressources pour tester des choses complexes et devoir tout recommencer si un élément n'est pas aligné : difficile et chronophage). Si vous avez la patience seulement.

Un jour j'ai vu quelque chose de merveilleux, Et si vous regardez attentivement, vous pourriez le voir d'ici peu. Les nuages se sont retirés, dévoilant les cieux. J'ai une nouvelle couleur préférée, la couleur... bleue.

J'aurais adoré mettre un pouce bleu sur ce jeu, vraiment. Mais hélas, il tombe dans la catégorie des jeux qui cherchent activement à frustrer le joueur. Au début tout va bien, les runs s’enchaînent, les indices s'accumulent, les énigmes se dévoilent, on progresse pas à pas dans la maison. De temps en temps, le hasard nous joue des tours et la run est perdu, mais rien de grave. Passé la découverte, on se rend vite compte que certaines énigmes nous demandent d'accumuler des composants dans la même run. Encore une fois, pas très gênant, car à ce moment-là, on découvre toujours quelque chose de nouveau. Donc si on arrive pas à drafter les deux pièces/objets spécifiques qu'il nous fallait pour une énigme, on trouvera quand même quelque chose d'autre qui nous était inconnu. Jusqu'à l'ouverture de la Chambre 46 et les crédits de fin (les premiers), le jeu est très bien. Vraiment, en une trentaine de runs, je ne me suis jamais ennuyé, j'ai été conquis par les énigmes, et j'avais soif de découvrir de nouvelles choses. Après par contre, ça se gâte, et je pense sincèrement que la moitié des avis positifs sur ce jeu sont donnés par des personnes qui ont lâché le jeu sitôt les premiers crédits atteints (ce qui représente 20% des énigmes, à tout casser). Parce qu'après l'ouverture de la Chambre 46, il y a toujours des nouvelles choses à découvrir, mais vous allez avoir de plus en plus de runs "poubelles", des runs qui n'ont servi à rien, parce que vous n'avez pas drafter les bonnes pièces/objets, et que vous avez déjà tout découvert dans les pièces actuelles. Et pourquoi il faut drafter des pièces principales ? Parce que les développeurs de ce jeu l'ont créé avec une règle essentiel : AUCUNE ÉNIGME NE PEUT ETRE RÉSOLU SANS L'INTERVENTION DU HASARD Au début, on ne s'en rend pas compte, parce que le volume d'indices à découvrir est haut, et le nombre d'énigmes déjà résolues est bas. Mais vers le end-game, les runs poubelle s'accumulent et la frustration augmente, parce que le jeu repose sur le hasard, et que vous pouvez vous retrouver bloquer parce que le jeu vous a fait drafter 3 pièces qui vous bloquent. Ou vous n'avez pas eu le bon objet. Ou vous avez eu le bon objet mais pas la bonne salle. Ou vous aviez tout, mais pas au bon moment Bref, toutes les petites frustrations du début, qui étaient camouflés par la découverte de nouvelles énigmes au début, apparaissent au grand jour. Et le pire, c'est que c'est un choix volontaire : Le game design du jeu et les énigmes sont pensés pour que vous enchaîniez les runs en espérant avoir la bonne combinaison, sans aucune aide du jeu lui-même : - Vous voulez garde vos indices ? Faites une copie d'écran, le jeu ne vous fournira pas de journal - Vous avez fait une capture d'écran ? Ah oui, mais sans la loupe, vous ne pouvez déchiffrez certaines phrases, et la loupe ne se trouve que dans le jeu - Vous avez trouver la loupe mais pas l'indice ? Heureusement, vous pouvez sauvegarder un objet dans une salle spécial, encore faut il la drafter ;) - Je vous ai parler des énigmes ou il faut accumuler PAR HASARD : 3 objet + la pièces de craft + la pièce où résoudre l'énigme ? - Ou alors de celles où il faut connecter des salles entre elles ? Encore une fois, en les draftant PAR HASARD ? - Ou alors de celles où il faut drafter un ensemble de salles précis, et on parle de 6 à 9 salles différentes hein ! - Ou de celles ou il faut juste faire des runs en espérant tomber sur la salle qui ne fait pas résoudre l'énigme, mais qui juste permet de débloquer TEMPORAIREMENT sa résolution ? - Et je ne parle même pas des mêmes puzzles qu'ont va refaire encore et encore, parce que c'est bien connu qu'on adore résoudre la même énigme 50 fois. Le jeu est frustrant. Toute la liste que j'ai cité n'est qu'un petit exemple de la longue liste de frustration que le jeu nous lance à la figure à longueur de temps (si vous parlez anglais, quelqu'un a posté une évaluation avec une longue liste de tous les problèmes de gameplay qu'il a rencontré). Et ça aurait pu être très facilement corrigé, en augmentant les capacités du joueur pour influer sur le hasard (et pas juste avec une clé à molette pourri et une pièce qui arrive bien trop tard dans le jeu), et en offrant UN JOURNAL ! On est en 2025, Myst c'était y'a 30 ans ! Pour illustrer mes propos, rien de mieux qu'un exemple : je suis arriver quasiment à la fin des énigmes, au bout de la run 105 il ne m'en restait plus qu'une active (en tout cas la dernière que je connaissais, celle qui implique une couronne, un sceptre et une statue . Mais, fatigué et démotivé, j'ai craqué et je suis aller voir la solution sur Internet : => Même en connaissant la solution, il me faudrait encore des heures et une dizaines de runs poubelle pour réussir à avoir toutes les conditions réunies pour sa validation. C'est la première fois dans ma vie de gamer qu'un jeu d'énigme demande plus de temps pour avoir le setup de l'énigme que pour réfléchir à sa solution. Le jeu VEUT vous empêcher d'avancer, il veut vous forcer à drafter une journée de plus. TLDR : Le scénariste de ce jeu est un génie, le game designer est un démon échappé des enfers pour vous faire souffrir.

Pas de chance je suis trop con pour jouer à ce jeu.

Complètement addictif, prévoir des vacances ou une démission 😂

Si vous êtes au chômage et brillant. Ce jeu est atrocement compliqué.

L'aspect rogue like sert juste à rallonger la durée de vie du jeu. Le côté résolution d'énigme est au final très minime. La chance rentre beaucoup trop en jeu. Je déconseille aux esprits qui aiment les environnements carrés et contrôle, tel qu'on retrouve généralement dans les jeux d'énigmes

Blue Prince, Blueprints, l'histoire d'un petit prince qui aimait le rouge, et préfère maintenant le bleu. Quelle douce et agréable déception. "Déception ?!?", vous entends-je déjà clamer, "Après plus de quarante heures de jeu, déception ?!" Ne vous méprenez pas : le jeu ne m'a pas déçu. C'est moi qui ai déçu le jeu. Mais un peu de contexte, d'abord. Il y a vingt ans, le gosse que j'étais alors s'est retrouvé confronté à un jeu à énigmes des plus singuliers: L'Amerzone. Avec ce titre, j'ai appris à mes dépends que je n'en étais pas le bon public. Je n'ai plus jamais joué à ce genre de jeu. Oh, j'avais envie d'y jouer, envie de comprendre, envie de résoudre - sans jamais m'y résoudre. Trop complexe, trop réfléchi, trop tortueux ; j'avais peur de me retrouver à nouveau face à ma propre incompétence, et le meilleur moyen de ne pas en souffrir, c'était encore de ne pas m'y risquer. Vint Blue Prince. En bon sceptique, je l'ai d'abord regardé d'un œil mauvais. Heureusement, une flopée de streamer s'y est essayée, et après avoir pu apprécier leurs différents périples, je me suis senti le courage de prendre à bras le corps mes vieux démons. Le jeu m'a pris par la main, et m'a montré le chemin d'une longue aventure. J'ai aimé jouer à Blue Prince. J'ai adoré chaque minute de ce chemin. La rng incommodante, les énigmes alambiquées, les puzzles surannés, les grandes frustrations et les éclairs de génie, j'y suis devenu accro. Et après avoir atteint le "but" du jeu ? Un autre but, un autre mystère, une fin après la fin, un appel à plus d'aventure. Que demander de plus ? Justement. Je ne demandais rien de plus. Cette fin après la fin me semblait atteignable, compréhensible même. A moi, le petit môme pas futé, traumatisé de l'Amerzone-trop-dur. Mais Blue Prince est un cadeau qui continue à offrir, même lorsque l'on n'en veut plus. La fin après la fin n'était pas la fin. Il y avait d'autres indices, toujours plus cryptiques, d'autres énigmes, toujours plus lointaines, et d'autres réponses. Toujours moins atteignables. J'ai compris le jeu. J'ai su où il voulait m'emmener. J'ai distingué la vérité -mais je ne la verrais jamais. Je vois que le jeu voudrait que je continue à le suivre, qu'il m'y incite, qu'il distille de l'espoir ici, et là. Mais il emprunte une voie que je suis physiquement incapable d'arpenter. J'ai abandonné une première fois. J'ai cherché une réponse sur le net. Je n'ai pas compris la réponse. J'ai eu mal. J'ai eu mal parce que je voulais continuer à tenir la main du jeu, mais qu'il m'emmenait là où je ne pouvais pas le suivre. J'ai eu mal parce que derrière la vieille architecture rassurante du joli manoir que j'avais appris à aimer, j'ai vu se profiler les ombres distordues de l'Amerzone. J'ai abandonné une seconde fois. Et je n'ai pas compris les réponses, une seconde fois. Et j'ai abandonné une dernière fois, pour savoir ce qu'il y avait au bout du chemin que je ne pouvais plus suivre, et pour celui qui avait marché tout le long, il y avait le doux contentement du travail accompli. Pour celui qui avait abandonné, la déception cuisante de l'inadéquation constatable. Je ne peux en vouloir à personne. J'ai lâché sa main. Je n'ai pas été au bout du chemin. Mais... ,,,malgré tout, j'ai adoré le parcourir. Ce fut une douce et agréable déception. Ne vous méprenez pas : le jeu ne m'a pas déçu. Je me suis déçu tout seul.

Je n'avais pas joué à un aussi bon jeu de puzzle depuis onze ans. Et je dis onze ans par politesse, et parce que la dernière claque similaire que m'a mise un jeu du genre, c'était The Talos Principle en 2014. Mais la vérité c'est que je pense qu'aucun jeu de puzzle n'arrive à la cheville de Blue Prince.

Le mix étrange

Les premières fois que j'ai entendu parler de Blue Prince, c'était comme d'un hybride entre un puzzle et un rogue-lite, avec une saveur d'Outer Wilds. Pas de boucle temporelle ici, mais comme dans pas mal d'autres jeux du genre, c'est effectivement la connaissance qui va nous faire progresser. Dans un tel contexte, on pourrait - comme souvent - craindre l'impact négatif de la RNG impliquée par un rogue-lite. Et - comme souvent - le cerveau humain voit des injustices partout, et surestime l'impact de la RNG. Le jeu a évidemment un caractère aléatoire assez fort, puisque la maison que l'on explore se réinitialise chaque jour ; les pièces que l'on drafte en ouvrant une porte sont aléatoires (1 choix parmi 3 à chaque nouvelle pièce), tout comme les objets que l'on va ramasser. Toutefois, et comme dans tout bon jeu du genre, ce côté aléatoire n'est pas là pour nous frustrer ou nous enterrer. On va apprendre à composer avec, voire à faire pencher la balance en notre faveur - et c'est là que le fait de progresser via la connaissance prend encore plus de sens. Il y a évidemment un peu de progression permanente, sous la forme d'upgrades pour certaines pièces à débloquer, et d'ajouts permanents que l'on peut récupérer en fouillant bien. Bref, le côté aléatoire n'est pas du tout un obstacle à la progression, et il est très savamment dosé pour renouveler le gameplay.

Des couches et des couches de mystère, dans une écriture de haut vol

Le jeu nous donne un objectif très clair dès le début : atteindre la 46ème pièce du manoir, qui n'en a que 45 sur la carte. Pas plus d'indices ; à nous de fouiller jusqu'à trouver un moyen ou l'autre d'y parvenir. Seulement, cet objectif n'est que l'un des nombreux mystères que l'on va découvrir puis chercher à élucider dans le manoir et ses environs. J'étais loin, très loin d'imaginer la quantité de couches de mystère, d'interprétations, de complexité que le jeu possède. Derrière l'exploration d'un étrange manoir, on apprendra l'histoire d'une famille, de ses employés, et même d'un pays entier. L'écriture du jeu est subtile, ce qui n'en est que plus satisfaisant lorsqu'on y est attentif, que ce soit en relevant un tacle à peine dissimulé aux défenseurs du "no politics in art" qu'en élucidant l'un des nombreux puzzles du jeu. Attention toutefois : le jeu n'est disponible qu'en anglais. Et, honnêtement, étant donné la quantité d'homophones présents dans le jeu, il me paraît impossible, illusoire même, d'espérer une traduction correcte quand une quelconque langue (imaginez vous traduire le titre du jeu, Blue Prince, tout en préservant le jeu de mots avec blueprints). Comprenez donc que pour résoudre certains puzzles du jeu, il vous faudra un bon niveau en anglais (ou fouiller le wiki, par ailleurs très bien élaboré pour naviguer en évitant au maximum les spoils).

Une claque à tous les AAA

Je concluerai cette évaluation en constatant, non sans satisfaction, que Blue Prince est une piqûre de rappel - sinon une claque - à tous les AAA qui font la course au photoréalisme et à la durée de vie. La DA de Blue Prince est très simple et très efficace, et je n'ai pas eu moins envie de contempler le moindre détail de l'environnement que dans d'autres jeux. Quant à la durée de vie, il m'a fallu plus de 70h pour percer tous les mystères du jeu (sans même parler des succès ou des modes de difficulté alternatifs). Et je ne me suis pas senti lassé une seule fois, là où la plupart des AAA m'ennuient au bout de 30h, car n'arrivent plus à renouveler leur gameplay ou l'intérêt narratif (thinking of you, Assassin's Creed). N'hésitez pas, si vous êtes ne serait-ce qu'un peu curieux : tentez le coup. Faites le jeu à votre rythme, prenez plein de notes, de captures d'écran, ça vous servira. Si vous vous sentez vraiment coincés, ne vous privez pas d'utiliser des solutions, mais ça vaut vraiment le coup de persévérer sans. Une petite merveille.

tout en anglais traduction trop chère apparament. r n g nul a chier. sinon si connaissez très bien l'anglais allez y

jeu génial ! je recommande. Au début on ne comprend pas ce qu'il faut faire, mais au fur et a mesure du jeu on en comprend toute la profondeur ! Le jeu se révèle de jour en jour et on découvre toute l'histoire derrière ce blue prince.... Une Pépite !! J'adore

GOTY

Comme beaucoup l'ont déjà souligné. Excellent jeu d'énigmes (attention le niveau d'anglais nécessaire est très relevé pour certaines énigmes) La review est négative car l'aspect rogue-like bien que faisant sens en termes de game et narrative-design est FRUSTRANT. Je viens de faire 4 runs où mon objectif est "la première fin". 2 se sont finies faute de ressources (clés), 1 faute à pas de bol dans le tirage des pièces et la dernière (celle qui me pousse à écrire cette review) ... parce qu'il m'a manqué 2 pas pour accéder à la fameuse 46ième pièce que j'avais enfin débloqué après 3h d'essais. Je me suis concentré sur ce que je suppose être la première fin, car j'ai identifié d'autres énigmes nécessitant un tel alignement des planètes (pièces bien positionnées les unes à côté des autres) que ça en est risible. Au développeur: Votre jeu est génial, mais vous devriez inclure un mode "facile" (le mode rogue-like SANS les ressources) ou tout du moins, faire en sorte que lorsque la porte de la pièce 46 est débloquée, les pas ne soient plus décomptés. Perdre 1h de run à 2 pas du générique de fin parce que je suis "fatigué" est juste inadmissible et un manque de respect total du temps de jeu investi par les joueurs. Je n'ai pas encore vu les énigmes les plus évoluées du jeu, mais si pour une énigme "si simple" c'est déjà extrêmement compliqué d'avoir les astres alignés, je n'ose imaginer les énigmes plus compliquées (comme les chasses au trésor qui semblent nécessiter un trajet particulier).

Joueur PC depuis 1995, j'ai joué à plusieurs centaines de jeux. J'ai eu des coups de coeur pendant ces 30 ans, mais rien qui ne se rapproche un tant soit peu de ce chef d'oeuvre. Il y a toujours quelque chose à faire, des secrets à découvrir, des halls à arpenter. Je rédige un carnet de notes à côté, je suis débordant d'enthousiasme à chaque découverte et terrifié d'approcher de la fin. FONCEZ !!!!

True, it may not be for everyone... randomness may be getting on your nerves at once... I can only speak of my own experience: while I may not be the core audience for this type of game full of riddles and mysteries I reached room 46, and the credits, and I can safely say this is the first game I ever play that got me so hooked up in such a way... I don't know if I'll keep fishing for the "remaining" mysteries a lot but this is definitely my GOTY, if not my favourite experience of all time (I'm in my 40s by the way). Note that as of the time of writing, there are issues with controls, with wasd being hardcoded for some controls and not others (keep that in mind when you need to PUSH something). Also this is probably not gonna be translated to other languages than english. Maybe it will but there is a LOT of work in some aspects, so do not count on it, albeit it would be terrific if doable.

Un pétard mouillé qui se prend pour un feu d’artifice

Ce jeu essaie désespérément de se donner un vernis "méta", comme s’il allait nous faire vivre une expérience ultra profonde et réfléchie... mais en réalité, c’est juste du vent. Derrière les promesses de réflexion sur le jeu vidéo ou la narration, on trouve surtout du vide intersidéral, du remplissage, et un gameplay creux qui fait semblant d’avoir quelque chose à dire. Il pète plus haut que son Q, clairement. On nous vend de la profondeur, on se retrouve avec un étang vaseux. C’est prétentieux sans fond, et c’est bien dommage, parce qu’il y avait matière à faire quelque chose de vraiment intéressant. Mais non, ici, on gratte un peu la surface et tout s’effondre. Passez votre chemin, à moins que vous aimiez les coquilles vides qui se prennent pour des chefs-d’œuvre.

tres bon concept