“Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur.” - Victor Hugo
Fall Guys, ou la prison de l'esprit humain
Il y a quelque chose de très mystique dans cette quête vers une couronne suprême,
Saint Graal de ce parcours de de rédemption dans lequel le sujet est mis à l'épreuve. Que dis-je, éprouvé sous le joug d'un sordide marionnettiste se livrant à
un jeu sanglant et macabre. A la croisée d'un
"Inferno" de
Dante et de l'épopée fataliste d'
Orphée. Le joueur doit s'échapper de ces nombreux cercles des enfers que dessine cette oeuvre glaçante à chacune de vos éprouvante tentatives d'évasions,
Dans cette traversée à la fois
oedipienne et
cartésienne, il vous faudra faire un sacrifice à
Machiavel :
tuer ou être tuer. Seul une âme suffisamment sombre pourra espérer sentir un jour sur ses joues la douce brise d'un matin rédempteur, la caresse d'un air pur et les chauds rayons d'un soleil radieux. Mais cette fin n'est qu'illusoire; et cruelle est la malédiction qui vous lie à ces chambres de supplices :
vous ne pourrez échapper à votre mort certaine.
Rattrapé par cette ô terrible et cruelle fatalité; machinalement vous recommencerez jours après jours la même escalade qui ne vous enterrera que plus profondément dans les entrailles, sombre abîme nauséabonde de l'antre de
Belzébuth sombre Seigneur de ce Domaine. Vous ne ferrez que répéter encore et encore les même vaines pulsions qui vous lient à ce monde.
Vous n'êtes rien. La vie n'est qu'illusion et souffrance. Nous sommes condamné à mourir et disparaître dans le néant.
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