Le PSG triomphe en finale de Ligue des Champions (2024-2025)
Munich, 31 mai 2025 – Après un parcours semé d’embûches, le Paris Saint-Germain a décroché sa première Ligue des Champions en s’imposant face au FC Barcelone (3-2) dans une finale haletante. Une victoire au bout du suspense, construite sur un jeu collectif d’une rare intensité, où chaque joueur a été un maillon essentiel du succès parisien.
Un parcours de guerriers
Le PSG n’a pas eu un chemin facile. Dès les huitièmes de finale, Liverpool a offert une résistance acharnée, mais Paris, porté par un milieu dominateur et un pressing constant, s’est imposé sur l’ensemble des deux matchs (5-3). En quart, Aston Villa, surprenant outsider, a bousculé les Parisiens, mais l’intelligence tactique du duo Vitinha-Doué a permis au PSG de l’emporter sereinement (4-1).
En demi-finale, un immense défi attendait Paris : le Real Madrid. Une bataille tactique où le collectif parisien a pris le dessus sur les individualités madrilènes. Grâce à un jeu fluide et une domination technique au milieu, le PSG a arraché sa qualification après un combat intense (3-2 sur l’ensemble des deux matchs).
De son côté, le FC Barcelone, emmené par Hansi Flick, a éliminé Benfica, Dortmund, puis l’Inter Milan pour se hisser en finale, retrouvant ainsi son ADN de jeu léché et offensif.
Une finale sous le signe du collectif
Le choc entre ces deux équipes tournées vers le jeu démarre fort. Barcelone, fidèle à sa philosophie de possession, ouvre le score dès la 14e minute par Raphina, à la conclusion d’une magnifique séquence collective.
Mais Paris ne panique pas. Luis Enrique, prônant un jeu basé sur les circuits courts et les relais rapides, voit ses joueurs réagir avec patience. À la 39e minute, une séquence de 38 passes met Barcelone sous pression. Après un relais parfait entre Zaïre-Emery et Hakimi, ce dernier centre en retrait pour Vitinha, qui fusille Ter Stegen d’une frappe croisée. 1-1, tout est à refaire.
Au retour des vestiaires, Paris accélère. À la 57e, une combinaison lumineuse part de Marquinhos, passe par Joao Neves, qui lance Barcola sur l’aile gauche. Son centre millimétré trouve Dembelé, qui décale intelligemment à Désiré Doué. Plutôt que de frapper, le Français sert Hakimi en retrait, qui place une frappe limpide dans la lucarne. 2-1, le PSG montre la force de son collectif.
Mais Barcelone n’abdique pas. À la 74e, un coup franc splendide de Gavi ramène les Catalans à égalité. L’intensité monte, chaque équipe pousse pour éviter la prolongation.
L’instant de gloire parisien
Alors que les arrêts de jeu touchent à leur fin (90+3), le PSG construit une dernière action. Une relance propre depuis Donnarumma traverse tout le terrain en une dizaine de passes. Dembelé, en leader altruiste, fixe la défense et sert Nuno Mendes en débordement. Son centre au cordeau est repris par Gonçalo Ramos (juste entré en jeu), qui ne laisse aucune chance à Ter Stegen.
3-2. Explosion de joie parisienne. Barcelone est à terre, le PSG est champion.
Cette victoire, plus qu’une revanche ou un exploit individuel, est le triomphe d’un collectif uni. De Liverpool jusque Madrid et Barcelone, Paris a prouvé qu’il pouvait régner sur l’Europe en jouant ensemble. Une nuit magique pour les Parisiens, une leçon d’unité gravée dans l’histoire du club.
